La plupart des camps se trouvent dans des bâtiments gouvernementaux reconvertis, des installations militaires et deux usines louées. Pendant l’été, certains endroits utilisent des tentes ou des wagons de train comme abris. Adhérant à la Convention de La Haye, les installations d’internement sont, du moins techniquement, aussi bonnes que celles offertes aux soldats canadiens. Cependant, la plupart de ces camps se situent dans des environnements difficiles, loin des hôpitaux et autres infrastructures d’assainissement, permettant ainsi aux maladies de se développer. En raison des dures conditions d’internement, combinées au stress général de l’emprisonnement, 107 personnes internées meurent entre 1914-1920.