En 1916, les pénuries de main-d’œuvre deviennent si graves que le gouvernement canadien envoie des personnes internées travailler dans des usines, ce qui entraîne la fermeture de 75 % des camps, dont l’un des plus importants à Spirit Lake, au Québec. Ces « étrangers ennemis » sont libérés, généralement pour travailler dans les mines ou dans l’industrie ferroviaire, à condition qu’ils signent une libération conditionnelle exigeant loyauté, respect de la loi et un signalement périodique au poste de police le plus proche.